Pourquoi la gastronomie chinoise fait aller de l’avant ?

Bonjour à tous,
cet article va être légèrement différent de ce que je propose habituellement, dans la mesure où cette fois je vais parler un peu de moi et de ce que je prévois de faire ! Quand je dis ce que je prévois de faire, j’entends par là vous partager un projet auquel je pense depuis un certain temps en parallèle de ce blog sur la Chine ou j’exprime ma passion pour cette culture, cette langue et bien entendu cette gastronomie.

C’est pourquoi je vous incite à lire l’article en entier jusqu’à la fin pour vous faire découvrir quel est mon nouveau projet qui me tient à cœur de réussir.

Quand je parle de gastronomie, c’est à peu près là où je veux en venir, car ce projet que je mène en parallèle touche à la restauration !

 Laissez-moi vous expliquer plus amplement les détails :

Par passion maintenant je peux vous avouer que je cuisine depuis longtemps. Je cuisine aussi bien la cuisine française par lequel j’ai commencé que la cuisine chinoise.

La première question est, comment j’ai eu ce déclic de me mettre à faire de la cuisine ?

Bien que j’aie toujours été entouré de personnes qui cuisinent, je n’ai pas toujours pratiqué. Lorsque l’on a des grands-parents qui savent presque tout cuisiner et des parents qui font la cuisine tous les jours depuis mon plus jeune âge, pas évident de vouloir s’y mettre. C’est tellement plus facile de se laisser aller, sans rien avoir à faire et juste de manger 😊

C’était la facilité !

Pour rentrer dans le détail, chez mes grands-parents j’avais l’occasion à la fois de savourer les bons plats traditionnels comme le pot-au-feu ou même la soupe au pistou (plat provençal par excellence) comme de bon dessert.

Les desserts étant à la fois la spécialité de mon grand-père maternel et ma grand-mère paternelle.

– J’ai des souvenirs d’oreillettes bien croustillantes qu’elle faisait durant toutes la journée sur la table de la cuisine ou même l’odeur de brioche bien cuite faite par mon grand-père !

• Pour tous les jours, je pouvais compter sur ma mère qui nous préparait le repas à chaque fois.
  Pour tout vous avouer, je n’ai jamais été tellement habitué à manger des choses toutes préparées.
  Bien sûr, j’ai consommé aussi des cordons bleus tout prêts ou parfois une pizza surgelée (c’était rare quand même), mais jamais de soupe en boite par exemple !
  
• Venant d’une famille qui a toujours travaillé la terre, il y avait le jardin qui fournissait à la fois les légumes et les fruits toute l’année. Je n’ai donc jamais eu à m’inquiéter sur la qualité des légumes.
  
• Mais surtout par cette courte présentation qui est loin d’être exhaustive en un paragraphe, je désire exprimer le fait que je n’ai jamais souffert de mal bouffe même si je ne cuisine pas depuis ma tendre enfance.

Concernant tout ce que j’ai pu découvrir autant au niveau des gouts que des plats, je pourrai aisément en faire un livre. Ce que je veux dire au travers de ces quelques phrases c’est que je baigne dans cette ambiance culinaire depuis toujours.

Pour sûr, mon projet est sans nul doute lié à cette expérience passée qui me donne l’envie de partager ce plaisir d’épicurien.

Malgré tout ces bons plats faits maison et ce modèle familial très actif culinairement parlant je n’ai pour ainsi dire presque pas cuisiner avant mes 20 ans. Ce n’était pas nécessaire, car tout le monde le faisait autour de moi ! Je profitais, sans avoir à faire quoi que ce soit mis à part manger de bons plats.

Pourtant le déclic ne s’est pas fait attendre. C’est à l’âge fatidique de mes 20 ans que je l’ai eu, et pour cause je me suis retrouvé seul en Chine à Qingdao, loin de tout et à devoir me débrouiller seul.

Au départ, la Chine possédait un gros avantage concernant la cuisine. En effet il ne fut pas difficile de se restaurer tout en ne faisant rien. La Chine c’est la culture des petits restaurants peu chers qu’on trouve un peu partout, les fameux xiao chi guan 小吃管 ou xiao fan guan 小饭馆. On y trouve toute sorte de spécialités aussi diverses que variées. À mille lieues de tout ce que je croyais être des plats chinois qu’on trouve ici en France dans les fameux restaurants chinois ! Un ravissement pour les yeux et les papilles ! Une diversité de légume et de fruits jamais vus auparavant s’étale devant mes yeux dans les nombreux marchés quotidiens que je m’étais mis à fréquenter.

– Mais bien que j’adorasse manger toutes ces choses nouvelles, il est venu le moment après plusieurs mois de cuisine chinoise (que je ne faisais pas moi-même, mais que je mangeais dans ces fameux petits restaurants) ou j’avais besoin de réconfort.

Vous connaissez sans doute cette sensation que l’on ressent quand on mange trop souvent d’un plat. Cela peut soit vous couper la faim soit malgré un ventre bien rempli vous donner une sensation s’il manquait un petit quelque chose pour être bien repu !
Voilà quelque temps que je ne trouvais plus le réconfort des débuts dans cette nourriture, celle que je pouvais avoir en savourant ces mets chinois, celle que je pouvais avoir quand on mange quelque chose que l’on aime.

Pourquoi est-ce que j’éprouvais cette insatisfaction alors même que je mangeais des choses telles que des raviolis chinois, que j’adorais pourtant ?

C’est simple, la cuisine française me manquait !

C’est là que j’ai eu le déclic. Je devais mettre en pratique ce que j’avais vu faire à la maison.

À ce moment-là, j’aurais pu faire des crêpes ou bien je ne sais quoi, mais bizarrement j’avais besoin d’un truc plus simple encore.

Pour moi qui ne mangeais pas trop de pain en France, j’avais une grosse envie de pain.

Vous savez, j’avais envie d’avoir cette odeur de pain chaud. Ce pain qui lorsqu’on croque dedans, est croustillant à l’extérieur et moelleux à l’intérieur.

– Je n’avais pas réussi à en trouver là où je vivais à ce moment-là. J’ai donc investi dans un petit four, car il n’y en avait pas dans l’appartement que je louais.

Petit aparté, les Chinois n’ont pas cette habitude de cuisiner avec un four comme chez nous, donc personne n’a de four chez soi.

Et l’une de ma première recette fut un pain.

Je m’en rappelle encore, ce fut magique comme sensation.

Je trouve surprenant combien une chose aussi simple que du pain peut vous redonner du courage de l’envie ou de la motivation.

C’était surtout le fait de réussir puis de manger quelque chose de chez moi ailleurs. Ce qui me permettait de voyager et de me sentir de nouveau bien !

C’est alors que je compris que la nourriture, mais aussi, et surtout cuisiner était un incroyable outil. À la fois plaisir de faire, mais aussi de manger et de partager. Le plaisir de la table est un remontant du corps et de l’esprit qui anime tous nos sens.

Je rentrais de mon premier séjour en Chine après une année, autonome et convaincu qu’il fallait que je progresse en cuisine !

De là est partie ma passion.

Puis, d’échecs en réussites, je poursuivis ma progression en autodidacte jusqu’à me décider, quelques années plus tard, à passer un CAP cuisine en plus de mes études conventionnelles. J’avais le projet de créer une pâtisserie en Chine.

C’est ce que j’ai pu réaliser en 2015 en Chine lorsque j’ai ouvert un salon de thé version occidentale ou je proposais des pâtisseries. J’avais pour but de faire découvrir des spécialités et des desserts français aux Chinois. J’ai pu faire ça une année durant avant de devoir arrêter à regret pour raisons familiales.

Qhuelques uns des desserts que je proposais !

De retour en France j’ai été confronté au même manque que par le passé lorsque j’étais en Chine. C’est-à-dire j’avais un manque non pas de pain français puisque j’étais ici en France, mais de vraie cuisine chinoise. C’est alors que je mis en pratique tout ce que j’avais pu voir comprendre et analyser de la cuisine chinoise

J’ai un avantage qui est de taille, car ma femme est chinoise 😉 ça aide beaucoup.
C’est ainsi que depuis plus de 6 ans nous cuisinons à la fois chinois et français, en mélangeant les styles, mais toujours à la recherche d’authenticité !

Mon but avec ce blog est de faire découvrir cette Chine méconnue pour ce qu’elle a de plus intéressant culturellement, mais aussi sa langue et surtout sa gastronomie. Par mes recettes j’espère réussir à vous partager ce plaisir de découverte gustatif.

Mon nouveau projet

J’en arrive enfin à mon nouveau projet actuel.

J’ai décidé depuis peu qu’il fallait aller plus loin.

C’est pourquoi après mure réflexion j’ai décidé de créer ma micro-entreprise afin de faire découvrir la cuisine chinoise en proposant mes plats sur le marché.

C’est un peu ce que j’ai fait en Chine, mais j’inverse le curseur 😊

Je vais mener de front à la fois mon blog et ma future activité de cuisine chinoise, pour faire découvrir à un maximum de gens la cuisine chinoise.

Toujours dans un souci de trouver l’indépendance, l’autonomie et la liberté je pense que débuter sur les marchés ou grâce à des commandes est un bon début.

Une autre idée !

J’avoue également garder dans un coin de mon esprit la possibilité d’écrire un livre de cuisine ou je présenterais des plats chinois simples et savoureux. L’art culinaire chinois est pour moi trop souvent synonyme de bas de gamme ou présenté comme de qualité moyenne. L’art culinaire chinois est pourtant l’un des plus anciens et l’un des plus complexes du monde. La cuisine chinoise est à la base de la cuisine asiatique, réellement plus complexe que la cuisine japonaise la gastronomie chinoise est de fait souvent incompris à tort.

À moi de vous faire découvrir tout cela dans mes recettes et bientôt avec mes plats que je pourrais proposer à la vente 😉

IMPORTANT

• Surtout dites moi en commentaire ce que vous pensez de ce projet de vente de cuisine chinoise sur les marchés, probablement un food truck à l’avenir!
• Ainsi que l’idée de faire un livre de cuisine pour réaliser de bonne recette simple de cuisine chinoise !

😉